Soutenance de thèse de doctorat de Lucie PHEULPIN sur le thème "Fonctionnement hydro-sédimentaire d’un petit bassin versant en climat tropical humide : La Titaaviri, île de Tahiti, Polynésie française", jeudi 17 novembre 2016 à 20h, salle visio de l'ESPE
- Département : Sciences
- Domaine : structure et évolution de la terre et des autres planètes (CNU : 35 et 37)
- Spécialité : hydrologie
Résumé de la thèse
L’île volcanique de Tahiti est soumise à un climat tropical humide caractérisé par des pluies particulièrement élevées. Ainsi, l’île s’érode peu à peu, creusant de petits bassins versants allongés très réactifs. Le but de cette thèse est d’analyser les processus hydro-sédimentaires dans le petit bassin versant de la Titaaviri (commune de Teva I Uta), équipé de deux barrages hydroélectriques gérés par la société Marama-Nui. Des campagnes de terrain et des données acquises au moyen d’instruments ont permis de réaliser ces travaux.
L’aléa hydrologique a d’abord été caractérisé pour l’ensemble de l’île. Pour cela, les pluies et les débits extrêmes ont été modélisées en fonction de l’environnement topographique. Puis, à partir des crues enregistrées dans le bassin versant de la Titaaviri, un modèle pluie-débit a été établi et les volumes de sédiments charriés dans la vallée pendant une crue majeure ont été calculés. Enfin, ces résultats ont servi à la simulation de crues extrêmes permettant d’estimer le débit que pourrait atteindre la rivière et les quantités de sédiments qui pourraient être charriés.
Biographie de Lucie PHEULPIN
Après deux années de licence de géologie à l’Université de Franche-Comté, puis une année à l’Université de Grenade (Espagne), Lucie Pheulpin s’est orientée vers des études de volcanologie. Elle a réalisé sa première année de Master à l’Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand), puis a enchaîné avec une seconde année à l’Université Paris-Sud XI. C’est au cours de cette année qu’elle a commencé à travailler sur le cas de Tahiti en effectuant un stage au laboratoire GEOPS à Orsay. Ses travaux ont porté sur l’étude des phases d’érosion et de comblement de la vallée de la Punaru’u. Au terme de ce stage, elle a choisi de continuer à travailler sur l’île de Tahiti en préparant une thèse sur le fonctionnement hydro-sédimentaire du bassin versant de la Titaaviri.
La soutenance
Jeudi 17 novembre 2016 à 20h00
, salle de visio de l'ESPE, campus de l'niversité de la Polynésie française.
Entrée libre et ouverte à tous.